dimanche 29 janvier 2012

Le voyage qui aurait pu ne pas etre

Avec la SNCF, tout est possible. Surtout 3h30 de retard, sur une ligne qui devait initialement compter 4h30 de trajet.
Pourtant, nous étions "larges", comme on dit. Organisation rodée, logistique bien huilée, des centaines d'heures de vol au compteur et quelques galons de routard
(vous excuserez les quelques accents buissonniers et fautes de frappe, mais mon clavier thai ne me permet guère de fantaisies...;D)
Et voila qu'une avarie, sur un TER nous précédant, nous immobilise en rase campagne, avec des contrôleurs mutiques et évasifs. Durée indéterminée. Stress. Angoisse. Arriverons-nous a temps a Roissy pour attraper le Royal Jordanian pour Amman ? Face a tant d'incertitudes, certains passagers annulent leurs vols. Mais le baroudeur des chemins de travers au rabais n'a ni assurance, ni clause d'annulation. Pas de parachute pour les lowcosters.
Au bout d'une attente interminable ponctuée des grognements des voyageurs excédés, le train repart. S'arrête a nouveau. Repart. Dans sa grande générosité, la sncf nous gratifie d'une plâtrée d'excuses et d'une 'boite repas' : 2 krisprolls et des rations de survie en forme de pâté pour chat. Si on m'avait dit que mon séjour en thailande débuterait par un pique-nique sur rail a la gare La Bohiniere (ça envoie du reve, non ?). Quand je vous disais qu'avec la sncf tout était possible...




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