jeudi 9 février 2012

Koh Lanta, toute une expédition

Mardi. Tandis qu'une nuit moite raccompagne les noctambules de Chiang Mai, nous quittons la ville et son chapelet de temples. Il est 5 h, et une grosse journée de travellers nous attend : un taxi jusqu'à l'airport, 2 h d'attente, 1 h de vol, encore 2 h d'attente, 1 h 30 d'avion, 1/2 h de bus, encore 1 h 30 d'attente (pour cause de prise d'otage touristique par un voyagiste local - ce qui nous donne l'occasion de pique-niquer en écoutant les mangues tomber), 3 h de minibus (parce que le voyagiste nous a finalement refourgué son acheminement par route en lieu et place d'un bateau soit-disant annulé), 2 bacs, et nous voila à Koh Lanta. Levés à 4 h 30, nous foulons l'archipel a 17 h.


Premier constat : nous avons gagné quelques degrés Celcius par rapport au nord. Les routes, chauffées a blanc, rendent le moindre déplacement éprouvant. Deuxième constat : les chédis dorés ont laissé la place à des minarets. Le littoral sud concentre la quasi totalité des musulmans du pays (5 pour cent de la population globale, 99 pour cent des habitants de Koh Lanta). C'est là que vivent notamment les gitans de la mer, pecheurs sédentarisés, bien souvent reconvertis dans la "cueillette" acrobatique de nids d'hirondelles (dont les Chinois sont friands).



Derrière ce nom qui sonne désormais (pour qui a la télé) comme un terrain de jeux pour Occidentaux en mal de robinsonnisme, Koh Lanta est une grappe d'îlots semés dans la mer d'Andaman, à portée de vue des côtes Thaï. Lanta Yaï, l'île principale, abrite quelques commerces, resorts et cabanes les pieds dans l'eau. Un paradis perdu sous des montagnes bourgeonnant de jungle, dans les flancs duquel le tourisme a déjà donné quelques coups de griffes. Ce que nous constatons bien vite, en débarquant en pleine Full moon...

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